En marzo hará un año que ya se comentaba la idea de crear una asociación formada por un grupo de chefs franceses con la finalidad de promover su identidad, hoy conocemos su nombre, Collège Culinaire de France (Colegio Culinario de Francia), y al equipo que lo forman (no están todos en la imagen superior): Alain Ducasse, Joël Robuchon, Paul Bocuse, Michel Guérard, Pierre Troisgros, Yannick Alleno, Alain Dutournier, Gilles Goujon, Marc Haeberlin, Régis Marcon, Thierry Marx, Gérald Passédat, Laurent Petit, Anne-Sophie Pic y Guy Savoy.

Alain Ducasse y Joël Robuchon son los fundadores y presidentes del Collège Culinaire de France, como vemos, compuesto por 15 de los chefs más relevantes del país galo. Paul Bocuse, Michel Guérard y Pierre Troisgros son los miembros de honor, el resto son miembros fundadores y además contarán con el director del Grupo Alain Ducasse, Laurent Plantier, y con el director televisivo de Joël Robuchon, Guy Job, como delegados generales.

Desde el restaurante de la primera planta de la Torre Eiffel, el Restaurant 58, se ha presentado en rueda de prensa el Collège Culinaire de France y los proyectos que este grupo de chefs tienen en mente, destacando sobre todo el apoyo político para competir con la gastronomía de países que están destacando actualmente como es España y Escandinavia. En sus argumentos han mencionado que ningún francés se encontraba entre los tres primeros puestos del Bocuse d’Or (aquí podéis ver a los ganadores del Bocuse d’Or 2011), y que en España se estaba invirtiendo mucho dinero en la promoción de la gastronomía, poniendo como ejemplo Madrid Fusión.

Los impulsores de esta iniciativa y los miembros que les acompañan en este proyecto, parece que están preocupados por la poca influencia que actualmente tiene Francia sobre la gastronomía de vanguardia, en muchas conversaciones se oye que su cocina está en decadencia, que no se adaptan a las nuevas tendencias, y lo que es peor, que no trabajan en equipo. No será, por lo tanto, cosa de las ayudas gubernamentales que la cocina francesa no sea hoy tan influyente.

Si bien es cierto que actualmente en España se han volcado en la promoción gastronómica desde los más pequeños a los más grandes organismos oficiales (y privados), recordemos cuánto tiempo han estado nuestros cocineros trabajando solos, pero en equipo. Lo hemos pensado y comentado en varias ocasiones, hasta que Ferrán Adrià no ha sido repetidamente valorado a nivel internacional, no se le a valorado en nuestro país, queremos decir en las disciplinas no relacionadas con la gastronomía.

Los chefs franceses destacan el importante volumen de dinero que mueve su sector, como gancho para que las instituciones del país inviertan tiempo y dinero en restauración y turismo. Con ayuda, podrán representar, promover y transmitir la identidad de la cocina francesa, así como la tradición de la diversidad y la capacidad de innovación. Las líneas que de momento se han marcado son, promocionar la alimentación como un motor de la economía, la inclusión en las escuelas de la educación culinaria, la lucha contra el uso de aditivos alimentarios, promover el consumo de productos autóctonos y promocionarlos en el exterior, y apoyar a las nuevas generaciones de cocineros. De momento ya se está preparando una fiesta anual que tendrá lugar en septiembre, cada primer día de otoño, es la celebración de la Fiesta de la Gastronomía Francesa (Fête de la Gastronomie Française).

Pues eso, a trabajar… les sobra razón cuando dicen que la cocina francesa es el fundamento del mundo culinario, pero también cuando han argumentado que en general, les falta una pizca de humildad.

15 grands chefs ont donné le coup d’envoi d’une nouvelle association destinée à promouvoir et transmettre les valeurs de la gastronomie française, et à devenir un « interlocuteur privilégié » des pouvoirs publics.

L’affiche était belle pour le lancement du Collège culinaire de France, au premier étage de la Tour Eiffel : Yannick Alléno, Alain Ducasse, Alain Dutournier, Gilles Goujon, Michel Guérard, Marc Haeberlin, Thierry Marx, Gérald Passédat, Laurent Petit, Anne-Sophie Pic, Joël Robuchon et Guy Savoy. Qui dit mieux ?
Cette nouvelle association a vocation à représenter le monde de la restauration « à la française » sous toutes ses formes. Elle est présentée comme un lieu d’échanges et de réflexion, qui en fera une force de propositions et si possible, un acteur incontournable pour les pouvoirs publics pour tous les sujets qui touchent la cuisine. Pour les membres fondateurs, le secteur n’est pas reconnu à sa juste valeur. « Nous avons besoin d’obtenir la reconnaissance de notre impact économique », dit Michel Guérard. « Nous avons un poids économique que nous véhiculons aussi dans des domaines périphériques comme l’agriculture, les arts de la table, le vin, l’agroalimentaire, les équipementiers. On a besoin du soutien de nos politiques. D’autres pays sont bien meilleurs que nous dans ce domaine », ajoute Alain Ducasse.
La cuisine française serait-elle en péril ? La question n’est pas là. « Le niveau de la cuisine monte partout dans le monde et on a envie d’être encore devant pendant longtemps », lâche Alain Ducasse. « La cuisine française est le socle gastronomique de la planète, c’est la juste vérité. La cuisine française est encore leader. C’est chez nous que l’on vient chercher des cuisiniers pour animer les plus beaux lieux du monde.», rappelle Guy Savoy. « On assume d’être des cuisiniers français. ça ne met pas un frein à nos collaborateurs étrangers qui viennent se former chez nous », dit Thierry Marx. « C’est un droit et un devoir de parler de la gastronomie française, déclare Gilles Goujon. On n’a jamais eu autant de grands cuisiniers en France qu’aujourd’hui. Paul Bocuse a fait sortir la cuisine de l’Hexagone. Aujourd’hui, des pays s’organisent en groupe pour aller à l’étranger. Nous l’avons fait individuellement. ». « C’est la première fois qu’existe un collectif de professionnels, souligne Joël Robuchon. Quand on est une équipe, on gagne ! ».

La gastronomie comme moteur de l’économie

L’équipe est formée de 15 chefs représentatifs de diverses expériences (paris/province, ville/campagne/mer/montagne, générations, maison familiale/groupe/palace). Pourquoi se limiter à 15 ? « Pour bien travailler, nous avons décidé d’être peu nombreux. Il est plus facile de prendre des décisions à 15 et d’avancer. », répond Alain Ducasse. Pour autant, des groupes de travail seront formés et des membres extérieurs seront consultés.
Le Collègue culinaire de France annonce trois axes de travail. Tout d’abord, la promotion de la gastronomie comme véritable moteur de l’économie avec au programme l’inscription des arts culinaires sur la liste des métiers d’art, l’intégration d’une forme d’éducation culinaire à l’école et la lutte contre l’utilisation des additifs alimentaires. La défense des produits et des producteurs, notamment à l’international, est un deuxième cheval de bataille qui devrait prendre la forme, par exemple, d’une ‘liste de produits remarquables’ estampillée par le Collège culinaire de France. Troisième volet, soutenir les jeunes talents via la création d’un parcours personnalisé entre les grandes maisons pour parfaire leur formation. Les ‘lauréats de la vocation’ équivaut à la création d’une ‘villa Médicis virtuelle’ pour favoriser l’émergence d’une nouvelle génération de grands chefs.
Prochain rendez-vous ? Lundi prochain, le Collège culinaire de France sera entendu par le comité de pilotage mis en place par le secrétariat d’Etat au Tourisme pour la création d’une Fête de la gastronomie française prévue le 23 septembre prochain.

Collège culinaire de France
Membres d’honneur
Paul Bocuse, Michel Guérard et Pierre Troisgros

Membres fondateurs
Yannick Alléno, Alain Ducasse, Alain Dutournier, Gilles Goujon, Marc Haeberlin, Guy Job, Régis Marcon, Thierry Marx, Gérald Passédat, Laurent Petit, Laurent Plantier, Anne-Sophie Pic, Joël Robuchon et Guy Savoy.

Membres du bureau
Alain Ducasse et Joël Robuchon, co-présidents ; Yannick Alléno Secrétaire, Alain Dutournier, trésorier, Guy Job et Laurent Plantier, délégués généraux.